Généalogie de :






  Jeanne LE ROUX

Une vieille famille de Treffiagat dont cette branche est venue s'installer à Lechiagat au XVIIIe pour se tourner vers la pêche. Une décision lourde de conséquence pour Jacques Le Roux qui va devoir servir sur les vaisseaux du roi une partie de sa vie dans une période dominée par les conflits anglo/français de la guerre de sept ans et la grande aventure de la libération de l'Amérique. Jacques est ainsi l'un des premiers français à combattre pour une république quelques années avant la chute du monarque pour qui il a mené ce combat. Difficile d'imaginer le statut d'un tel personnage une fois de retour au village avec l'expérience d'un homme ayant commandé la moitié d'un équipage de gabiers sur le vaisseau amiral de la flotte française. Il semble que cette longue carrière militaire ait finit par être fructueuse puisqu'il semble beaucoup plus riche que son père en devenant domanier en même temps que pêcheur.




Génération 7:
Jeanne LE ROUX X Joseph CRIQUET
  Naissance : Vers 1761
  Mariage : 26/07/1796 Treffiagat
  Décès : 20/12/1833 Lechiagat
  Profession : ménagère
* Son acte de mariage ne précise pas les noms de ses parents. Le 7 vendémiaire an 10 elle ( de Lechiagat) obtient la somme de 638 francs en compagnie de Marie Criquet femme d'Alain Tanniou du Guivinec (absent ainsi que son mari) de Marie Le Queffelec veuve de Pierre Le Cleach pour le congément de la tenue de la Vallée à Lechiagat. Elle aurait épousé Jean Le Compes. Le cadastre de 1833 liste une occupante veuve de Joseph Criquet et ses consorts. C'est très probablement elle qui est encore en vie alors que son mari est mort. Elle exploite 95 parcelles du cadastre dont 3 comportent une maison (213, 475 et 482). La tenue de la vallée pourrait se situer autour de la maison de la parcelle 475 voisine d'une parcelle nommée Corn La Vallée. La surface totale des parcelles était de 242 ares.




Génération 8:
Jacques LE ROUX X Jeanne GOYAT
 
Naissance : Vers 1739
  Mariage : 16/06/1760 Treffiagat
  Décès : 04/06/1809 Lechiagat Penates
  Profession : marin
* Il habite Lechiagat Penantes. Un partage le 27 janvier 1810 chez Arnoult. Il participe certainement à la guerre de 7 ans sur les vaisseaux de guerre de la marine mais on sait seulement qu'il a participé à 4 campagnes avant 1776 dont la dernière sur Le Royal Louis en 1763. Sur mer, la guerre de 7 ans a été malheureuse pour les armes françaises, ce qui, pour les matelots était un redoutable danger supplémentaire car une marine qui perd les combats perd aussi plus d'hommes. La dernière de ses 4 campagnes a été toutefois plus calme et a même pu tourner à la croisière par moments car son embarquement sur Le Royal Louis s'est entièrement déroulé juste après la signature de la paix avec les anglais, dans les environs de Saint-Domingue et des îles du vent (dont Martinique et Guadeloupe). Le Royal Louis est un monstre des mers, le plus gros trois-ponts de la flotte française. Il s'agit de sa première campagne et ce sera aussi la dernière pour lui car il pourrira en moins de 10 ans après son retour des Antilles. Jacques n'a pas plus de 28 ans (entre 24 et 28) quand il monte à bord de ce navire de 116 canons mais il ne a les peut-être pas tous vu car le vaisseau est armé en flûte ce qui signifie qu'il a été débarrassé d'une partie de ses canons (il n'en reste que 58) pour faire de la place au fret où, éventuellement, au transport de troupe. Beaussier de Lisle le capitaine du navire est un excellent officier réputé pour sa stratégie sur mer, de quoi rassurer n'importe quel membre d'équipage soucieux de rentrer chez lui un jour. Le navire en lui-même n'est pas aussi rassurant, le capitaine porte sur lui un jugement médiocre sur ses qualités nautiques et, de fait, le 11 novembre 1762, on frôle la catastrophe. pendant un essai en mer (il est probable que Jacques était déjà à bord) quand Le Royal Louis révèle un cuisant manque d'assiette dans un coup de vent et tutoie les âbimes. Le capitaine rassurant règlera le problème en débarquant une batterie de canons... Le colosse des mers, et les canons qui lui reste, va partir pour 5 mois (c'est la quantité de vivres qu'il embarque) pour la seule mission de sa carrière. Sa mission précédente a été annulée par la paix (attaquer Rio de Janeiro pour embêter les anglais... en luttant contre les portuguais), celle-ci est motivée par la paix : il faut reprendre possession de Sainte Lucie, de la Martinique et de la Guadeloupe qui ont été rendues à la France par le traité de Paris en février 1763. Voilà pourquoi Le Royal Louis a fait de la place à bord, il faut  emporter suffisamment de troupes pour faire garnison dans chaque île (le régiment Royal marine), le matériel et les vivres qui vont avec et le personnel diplomatique correspondant le tout commandé par le marquis de Fénélon. L'escadre quitte Brest le 1er mai 1763, on retrouve sa trace en rade de Sainte Lucie le 11 juin. Quel était le regard de notre pêcheur bigouden sur ce grand étalage de puissance et le faste des vêtements de la noblesse française ? impossible à dire. Impossible aussi de dire comment sa façon de se comporter dans sa vie future sera affectée par ses embarquements mais est-il possible qu'il n'ait pas changé en quoi que ce soit ? Comment a t-il vécu ensuite le retour au pays ? Et quelles conséquences cela a t-il eu sur sa famille et sur l'attitude par rapport à la vie de ses descendants ? Autant de questions que l'on pourrait poser au sujet des anglais postés à Sainte Lucie qui voit arriver une force, encore ennemie hier, largement supérieure à la centaine d'hommes qui stationnent sur l'île. Ils sont assez grognons, mais ne peuvent rien faire d'autre que de rendre les clés. L'escadre doit ensuite récupérer les clés de la Martinique mais Fénélon anticipe des problèmes avec les anglais qui sont capables de résister plus fortement sur cette île, et il décide de tâter le terrain en envoyant une frégate en éclaireur avec quelques diplomates. Jacques est donc au repos dans la rade de Sainte Lucie... On peut imaginer qu'il a eu l'occasion de se rendre à terre. Effectivement le gouverneur anglais de la Martinique est quelque peu offusqué par l'arrivée des français, d'autant plus qu'il n'est pas au courant qu'il doit rendre son île aux français. D'âpres négociations s'engagent pendant lesquelles le gros des troupes de Louis XV juge prudent de rester à Sainte Lucie pour ne pas trop effrayer les anglais et déclencher chez eux une réaction regrettable. On attends... espérons que Jacques profite des vacances tout en faisant confiance au capitaine héroïque de son navire pour maintenir ses troupes en état. Le marquis de Fénélon finit quand même par s'impatienter. Il sait que son envoyé a calmé les anglais en jurant que le reste de l'escadre n'arrivera pas avant réglement à l'amiable mais quand même... on est chez nous que diable ! Jacques découvre ainsi la Martinique aux côtés d'un autre vaisseau et de deux frégates (le reste de l'escadre est resté à Sainte Lucie) qui viennent mouiller au Fort-Royal juste à côté d'un batîment de guerre anglais. Plus question pour Jacques d'obtenir une permission de débarquer à terre... D'autant que l'anglais n'apprécie pas et qu'il faut négocier ferme pour le convaincre d'embarquer à bord des navires français avec tout son matériel. Ca commence à bouger le 4 juillet mais on doit débarquer tout ce qu'on avait embarqué (c'est à dire presque tout) le 6 juillet car les navires anglais arrivent enfin pour embarquer leurs hommes et apporter l'ordre officiel au gouverneur. Tout le monde se dit adieu le 8 juillet et c'est la fête à la Martinique sous la forme d'un Te deum dans l'église de Fort-royal. C'est peut-être Le Royal Louis qui emmène ensuite le marquis à Saint-Pierre où il est reçu en grandes pompes par les colons de l'île. Jacques a probablement aussi visité Saint Domingue (qui est restée française) et la Guadeloupe qui est libéré en même temps que la Martinique et dans les mêmes conditions par une autre partie de l'escadre. Le Royal Louis a dû faire une tournée dans toutes les possessions françaises pour débarquer son matériel et ses hommes et peut-être a t-il commencé par Saint Domingue avant même d'arriver en Martinique. Jacques est de retour à Brest le 8 octobre 1763, 5 mois et 8 jours après son départ. Après cette agréable virée dans les îles, la marine oublie Jacques pendant 14 ans, mais elle le rappelle, alors qu'il oscille autour de l'âge de 40 ans, le 27 février 1776. Il s'agit pourtant d'une fausse alerte pour Jacques qui reçoit son congé 15 jours plus tard le 13 mars. Il a certainement dépassé les 40 ans quand il est rappellé à nouveau le 1er janvier 1778 et qu'il reste à mobilisé au moins jusqu'au 29 septembre 1779 date à laquelle il revient d'un congé de trois mois. Pendant cette nouvelle période, les registres ne le créditent pas d'un embarquement mais la flotte est en effervescence à Brest car on prépare une nouvelle guerre avec l'Angleterre : celle qui va conduire à la libération de la jeune république américaine. Les registres mentionne une nouvelle "levée" pour Brest le 25 février 1780 puis le déclare "au service" en 1781 et 1782 en qualité de second maître à 21 livres. Cette période s'achève le 21 juillet 1783 avec son congé définitif du vaisseau de sa majesté Louis XVI Le Duc de Bourgogne. Le grade de second maître indique son appartenance à la maistrance du vaisseau, il assiste le maître d'équipage qui est le patron de tous les matelots à bord et qui délègue généralement ses prérogatives au second maître qui doit prendre en charge l'avant du navire (l'arrière est le lieu où les ordres sont transmis au maître d'équipage par les officiers). Derrière les quelques mots restés inscrits dans les registres de la marine se cache une aventure extraordinaire : Jacques est parti trois ans à bord du Duc de Bourgogne avec l'escadre partie combattre les anglais en Amérique et il reviendra triomphant avec le droit de porter le titre de libérateur de l'Amérique. Cette histoire assez longue est racontée dans ce fichier.
Un an après sa libération le 21 juillet 1784, Jacques signe un aveu auprès du seigneur de Lestriagat (Guillaume Du Haffond) reconnaissant tenir de lui à domaine congéable un lieu et tenue nommé Creach An Ty Coz au bourg de Lechiagat et en ses issues qui comprend : la maison principale ou il demeure avec sa femme construite de brossage à deux pignons ayant sa cheminée à celui d'orient, couverte de paille, avec deux fenêtres et sa porte au midi donnant sur l'aire, laquelle maison a de longueur 30 pieds, de largeur 15 pieds et de hauteur 6 pieds ; une crèche au pignon d'orient de ladite maison sans boisage ni couverture construite de simple maçonnage à un pignon d'orient et une porte du midi sur l'aire ayant de longueur 14 pieds, de largeur 15 pieds et d'une hauteur inconnue ; une ruine de maison à l'occident des précédentes maisons et aire ayant de longueur 40 pieds, de largueur 18 pieds et de hauteur inconnue ; deux soues à pourceaux s'entrejoignant au midi de l'aire bout d'occident séparées par un mur de reffante construites de pierres de brossage en forme de voulte ouvrant de ses deux portes du nord sur l'aire ayant de longueur 15 pieds, de largeur 4 pieds et demi et de hauteur 4 pieds à deux pignons ; l'aire au midi de la maison principale et crèches a son murtin d'occident et midi fors à l'étendue des soues à pourceaux et en partie d'orient bout du midi contenant sous fond deux cordes et huitième, lesquelles maisons, crèches, soues à pourceaux, aire et mazière donnent toutes du nord sur le grand chemin qui conduit de la grève à Saint Jacques ; un courtil nommé Ar Jardin Vorch ayant ses murtins alentour situé au midi de l'aire ; autre petit courtil du côté d'occident du précédent et au bout du nord de ladite ruine de maison ayant son murtin en partie d'orient bout du midi lequel donne d'occident sur courtil à Riagat Le Compes et Jardin Ar Vorch et d'orient sur ledit jardin ; autre courtil à l'orient de l'aire et du Jardin Ar Vorch ayant ses murtins alentours fors en partie d'occident qui donne sur ledit Jardin Ar Vorch ; une autre ruine de maison située au midi du manoir de Kervelle audit bourg de Lechiagat contenant de longueur 24 pieds, de largeur 14 pieds et de hauteur inconnue ; l'aire au midi de cette dernière maison avec ses murtins d'orient et d'occident donnant du nord sur ladite mazière et du midi sur jardin ci-après décrit et ladite aire actuellement en courtil plus un jardin aussi à présent en courtil au midi de ladite mazière et aire ayant ses murtins à l'entours ; autre maison en ruine située au midi de la maison du Solliec audit bourg de Lechiagat à un pignon et demi avec sa cheminée au pignon d'orient à une porte ouvrant du midi sur l'aire cy devant dénommée le tout construit de simple maçonnage ayant de longueur 23 pieds, de largeur 14 pieds et de hauteur 5 pieds ; l'aire au midi de la dite maison en ruine ayant son murtin d'orient et midi et son étendue contenant sous fond une corde et quart ; la moitié du nord d'un courtil nommé Liors Bernhollo à l'orient de la dite mazière et aire avec ses murtins au nord, orient et occident à son étendue ; un sillon de terre chaude dans le courtil nommé Liors An Ty Coz ayant ses fossés du côté du nord et bout d'orient à son étendue donnant dudit côté du nord sur chemin qui conduit du bourg de Lechiagat à la montagne Tal Ar Veil ; dans un champ nommé Meziou Bihan deux sillons de terre chaude ayant leurs fossés du midi à leur étendue donnant du nord sur terre jouie par Vincent Le Roux ainsi que d'orient et d'occident profitées par Alain Le Bec ; 18 sillons de terre chaude entre long et court au champ nommé Penarliorzou sans édifices lesquels donnent d'orient sur chemin qui conduit de Lechiagat à la rive de la mer et d'occident sur courtil ci-devant décrit ainsi que de son bout du nord donnant aussi sur la mer ; au même champ et à l'orient du précédent un sillon de terre chaude donnant de son bout du nord sur un sentier qui fréquente ledit champ et du midi sur son fossé et du côté d'orient sur terre à Riagat Le Compes et d'occident sur terre profitée par Maude Le Bleis ; un autre sillon dans le même champ et au nord du précédent qui donne de ses bouts d'orient et occident sur le grand chemin qui conduit à la grève du Guilvinec et à Parc An Veil ; deux penguen de terre chaude dans un champ de Penanliorzou autrement Meziou Bihan ayant leurs fossés d'occident à leur étendue lesquels donnent du midi sur leurs fossés d'orient sur chemin qui conduit à la fontaine de Kerlequer du côté du midi sur terre jouie par Jean Le Roux et du nord par Yves Le Bec ; autre parée de terre chaude de neuf sillons courts et longs dans le grand champ de Lechiagat lesquels donnent sur leurs fossés du midi et occident à leur étendue du nord et d'orient sur terre de Jean Le Roux ; un penguen aussi terre chaude sans édifices dans un champ nommé Meziou Bihan Ar Foenneguin donnant de son bout du midi sur terre de Guillaume Le Roux du nord sur terre de Vincent Le Roux d'orient et occident sur terre du Bec ; autre penguen terre chaude dans le grand champ de Leschiagat ayant son fossé à son bout d'occident donnant dudit endroit sur chemin nommé Istrevet An Aman d'orient sur terre de Guillaume Le Roux et du nord sur terre à Catherine Jegou ; dans le même champ autre penguen de terre chaude avec son fossé d'occident à son étendue donnant dudit endroit sur Istrevet An Aman d'orient sur sentier qui fréquente ledit champ du côté du midi sur terre au Bec de Keristin et du nord sur terre à Riagat Le Compes ; au même champ deux penguen de terre chaude séparées par un sillon jouit par Guillaume Larnicol du midi sur la montagne Menez Ar Veil du midi sur leurs fossés du nord sur sentier qui fréquente leddit champ du côté d'orient sur terre au Roux et d'occident sur terre au Compes ; dans le même champ un penguen de terre chaude sans édifices donnant de son bout du nord sur Parc Ar Briel et du midi sur sentier qui fréquente ledit champ et du côté d'orient sur terre à Mathias Le Roux et d'occident à Thomas Le Prat ; au même champ autre penguen donnant sur chemin nommé Istrevet Glaz ayant son fossé dudit endroit à son étendue du midi sur terre du Bec d'orient et d'occident audit Bec ; au meziou Alousantec autre penguen de terre chaude donnant du nord sur son fossé à son étendue du midi sur terre du Bleis du bout d'orient sur Istrevet Glas et d'occident sur son fossé ; dans le même champ autre autre sillon dit d'Oitarondit sans édifices donnant de son bout du nord sur chemin menant de Lehan à Leschiagat d'occident et midi sur terre du Roux ; au champ Aninizou un penguen de terre chaude donnant de son bout du nord sur la mer du midi sur sentier qui fréquente ledit champ d'orient et occident sur terre au Roux ; dans le même champ autre penguen donnant d'orient sur le marécage et aussi fréquentant ledit dernier sillon jouit par L'Henoret et d'orient par Jean Le Bec ; au même champ deux penguen et un autre penguen dans Parc Nevez et à l'occident du chemin nommé Istrevet donnant du nord sur terre de Larnicol ainsi que du midi orient et occident sur leurs fossés ; dans le courtil nommé Liors Anarzou neuf sillons de terre chaude dont un séparé par terre de Jean Le Roux donnant de leurs bouts du midi sur les fossés et rives de la mer d'orient sur terre à Larnicol et d'occident sur terre audit Le Roux ; au champ Aninizou un penguen de terre chaude donnant du midi sur sentier fréquentant ledit champ du nord sur la grève d'orient sur terre du Roux et d'occident à Yves Le Tirilly ; dans le champ nommé Meziou Bihan un sillon de terre chaude donnant d'orient sur son fossé à son bout d'occident d'orient sur grand chemin qui mène à Parc Ar Briel du côté du nord sur terre du Roux et du midi sur terre à Kerboucy ; au champ Mezguen un penguen de terre chaude donnant du bout du midi sur sentier qui mène de Leschiagat à Lehan du nord sur terre du Roux d'orient sur terre du Tirilly et d'occident sur terre du Bec ; au champ nommé Ar Foenneguit autre penguen donnant du midi sur terre du Bec du nord sur terre du Roux d'orient sur terre du Tirilly et d'occident sur terre du Bec ; au champ Loussantec autre sillon ayant son fossé d'occident donnant d'orient sur terre au Tirilly du nord au Roux et du midi sur terre à Larnicol ; au milieu du grand champ de Leschiagat un sillon donnant du midi sur sentier qui fréquente ledit champ du nord sur terre dudit Tirilly et sur grand chemin et d'orient et d'occident sur terre d'Anne Le Sant ; dans le même champ un autre sillon donnant du midi sur Parc Nevez du nord sur sentier qui fréquente d'orient sur terre au Roux et d'occident sur terre au Compes ; autre penguen de terre chaude à l'occident du prateau nommé Prat Ar Goullach donnant de son bout sur son fossé à son étendue d'orient sur terre du Roux du midi au Tirilly et du nord sur terre de Larnicol ; au champ de Lohan un sillon donnant d'orient sur terres à plusieurs particuliers d'occident sur terre à Courtois du midi sur terre du Roux et du nord sur terre Didem ; finalement dans le grand champ de Leschiagat un sillon de terre  chaude donnant d'orient sur terre du Roux d'occident à Bec du midi au Bleis et du nord sur terre audit Guillaume Le Roux. Contenant ledit lieu Creach An Ty Coz sous maisons et terres chaudes deux journeaux trois quarts pour rente annuelle foncière et domaniale à chaque terme de saint Michel en septembre audit seigneur de Lestrediagat 4 boisseaux d'orge et 30 sous en argent à la dite dame Bobet de Penfentenyo 4 boisseaux d'orge seulement et leur rendre et fournir les obéissances et redevances que domaniers doivent à leur seigneur.
Le 1er vendémiaire An 10 c'est probablement lui ou son fils Jacques (marin demeurant à Leach An Ty Nevez à Lechiagat) qui reprend le bail du lieu Lancelin à Lechiagat rétrocédé par Ambroise Tanneau et Jeanne Larnicol et Joseph Le Gars et Marie Tanneau de Kervillogan Treffiagat pour 720 francs payable de moitié le 1er vendémiaire an 10 et la reprise des sommes restant à payer (pour 7 ans) à la veuve propriétaire. Lui ou son fils (Jacques Le Roux marin) signe un bail à domaine congéable pour 9 ans avec les Duhaffond pour les étages Ty Paes a Cosquer aujourd'hui appellé Leach An Ty Cos le 19 brumaire an 9 pour 24 francs tournois de commission gracieuse et 4 boisseaux d'orge et 1 franc 50 en argent de rente annuelle à partir du 8 vendemiaire suivant. Litige le 5 vendémiaire an 10 entre contre Laurent Struillou de Pratareun Plobannalec à propos de la tenue de Lehan à Treffiagat appellée aussi le lieu du Chatalen d'un Jacques Le Roux de Lechiagat qui récupère 283 francs après une descente chez Struillou avec des notaires. Le 1er vendemiaire an 10 un Jacques Le Roux marin de Lechiagat prête 300 francs à Ambroise Tanneau et Jeanne Larnicol de Kervillogan contre remboursement annuel de 75 francs pendant 4 ans  chaque 7 vendémiaire et le paiement des intérêts en lui apportant cent fagots de chêne par an. Le même jour autre acte avec les mêmes protagonistes (Jacques Le Roux habite Leach an Ty Nevez Lechiagat) plus Joseph le Gars et Marie Tanneau sa femme de Kervillogan qui témoigne que Jacques Le Roux a versé la somme de 720 francs audit Ambroise Tanneau pour solde de tout compte pour la vente du lieu Lancelin à Lechiagat le 16 fructidor précédent. Le même jour, le même Jacques Le Roux prête à Joseph Le Gars et Marie Tanneau de Kervillogant la somme de 900 francs qu'ils s'engagent à rembourser à raison de 225 francs par an avec pour intérêts annuels 5 charretées de mottes à feu.  Le 16 brumaire an 5 Jacques Le Roux marin de 56 ans assisté de Joseph Le gars (43) laboureur, Jacques Le Gars et Jeanne Montfort (23) déclare la naissance de Marie-Jeanne fille de son fils Jacques actuellement au service de la république et de Marie Montfort à Lehan.





Génération 9:
Vincent LE ROUX X Catherine LE BRUN
  Naissance :
  Mariage : 18/06/1735 Treffiagat
  Décès : 1755
  Profession : poissonnier
* Scellés le 16 août 1755 (il est poissonnier). La vente de ses affaires rapporte 6 livres. Il habite Lechiagat.