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Généalogie de : |
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Marie-Jeanne LE
MOIGNE Une famille qui s'est tourné très tôt vers la mer. Rompant avec les habitudes du meunier père de la lignée qui changeait de résidence en fonction des moulins qu'il occupait, ses membres se sont fixés à Treffiagat dès le XVIIIe siècle (à Lehan notamment) mais ils ont continué à saisir les opportunités pour exercer un métier (meunier, maçon, soldat, pêcheur, cultivateur). |
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Génération 3: |
Marie-Jeanne LE MOIGNE X
Nicolas NEDELEC Naissance : 13/09/1840 Treffiagat Mariage : 17/01/1861 Treffiagat Décès : 09/07/1868 Treffiagat Profession : Cultivatrice |
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Génération 4: |
Jean Louis LE MOIGNE X
Marie-Renée COIC Naissance : 07/03/1812 Treffiagat Mariage : 12/03/1833 Treffiagat Décès : 06/05/1851 Treffiagat Profession : Marin pêcheur * 1 m 57, cheveux et sourcils chatains, front petit, yeux bruns, nez épaté, bouche moyenne, menton pointu et visage ovale.Le 20 octobre 1835 il est levé pour Brest par la marine française et affecté le 10 novembre sur la frégate à voiles de premier rang La Didon qui embarque 513 hommes et 60 canons soit presque autant qu'un vieux deux-ponts de l'ancien régime. Pas de guerre en vue à cette époque et donc pas trop de soucis à se faire pour Jean-Louis qui risque seulement de voir du pays. Il commence d'ailleurs par visiter les Antilles au départ de Brest le 8 décembre 1835 sous le commandement d'Andrea De Nercia et en compagnie de du comte de la Bretonnière nommé au commandement de la station des antilles (c'est donc une mission de taxi). Ils arrivent au Port-Royal à La Martinique, le 31 décembre. Le 15 juin 1836 la frégate quitte le Port-Royal en Martinique pour rallier Brest le 29 juillet. La Didon est signalée le 12 février 1837 à Santiago de Cuba en provenance de Carthagena qu'elle venait de quitter 6 jours plus tôt. Elle repart le 17 février pour se rendre à la Havane qu'elle rallie le 26. Tel a dû être la vie de Jean-Louis pendant son séjour aux Antilles sur La Didon : taxi pour les autorités, messages pour les différentes stations, diplomatie, etc.. de quoi visiter toute la Caraïbe et les alentours. Depuis quelques temps les commerçants français établis au Mexique subissent pas mal de vexations de la part des autorités dont la plus minime est celle subie par un pâtissier qui demande à ce qu'on lui rembouse ses gâteaux (c'est celle qui sera retenue par la postérité qui appellera cette période "la guerre des gâteaux", comme les mexicains l'ont nommée pour se moquer des français) après avoir été malmené par des officiers en goguette du général Santa Anna (celui du fort Alamo). En réalité le gouvernement tente désespéremment depuis des années d'obtenir un accord de commerce avec le Mexique qui soit aussi favorable que ceux obtenus par ses principaux concurrents. L'objectif est stratégique car le Mexique à cette époque n'est rien moins que le 4e client mondial de la France qui pourrait vendre encore plus avec un accord commercial. Finalement faché de ses efforts infructueux, le France va tenter de passer en force en prenant le prétexte des vexations subies par ses nationaux établis dans le pays (dont certaines sont graves malgré tout...). Peut-être que les français ont du mal à digérer les confiscations mexicaines qui servent en parti à financer une guerre contre le Texas. Jean-Louis va se trouver mêlé à cette histoire de cow-boy car la France décide d'envoyer le comte de La Bretonnière à Vera-cruz pour rencontrer les diplomates et exiger des réparations pour les dommages subis (3 millions de francs). Le brick La Badine, envoyée en éclaireur à Sacrificios, se comporte avec froideur en ne saluant pas le pays par les traditionnels coups de canon ce qui inquiète (un peu) les mexicains le 18 mars 1837. Le 26 mars La Didon, le comte de La Bretonnière et Jean-Louis font la rencontre du Hussard sur la route du Mexique, celui-ci est reparti pour faire le plein de vivres et de munitions et rapporte que les mexicains semblent être devenus plus amicaux. La Bretonnière lui demande quand même de le rejoindre à Vera-Cruz une fois ravitaillé. Le 1er avril, La Didon entre dans Sacrificios et reçoit à bord le consul de france qui apporte l'invitation du Mexique à se rendre à Mexico. C'est assez gentil pour La Didon salue la place le 2 avril de 21 coups de canon. Pendant que La Bretonnière se rend à Mexico, les autorités et les dames de la ville sont invitées à bord de La Didon pour réchauffer les relations diplomatiques. Les mexicains, avec 90 canons braqués sur Vera-Cruz sont devenus sympas comme tout... L'envoyé français revient à bord le 5 mai sans résultat tangible de ses tractations à Mexico (avec le ministre Monasterio ce qui n'est pas très rassurant quand on connait les aventures de Zorro). et se met à étudier la bonne méthode pour attaquer le fort d'Ulluoa qui garde Vera-Cruz. Il a ramené avec lui la femme et la fille de l'ambassadeur de France ce qui n'est sans doute pas un hasard sur les intentions françaises. La Didon repart le 5 mai 1837 saluée par les forts de la ville. La fois suivante sera beaucoup moins amical surtout pour le fort d'Ulluoa... Une dernière fois La Didon emporte Jean-Louis sur les mers chaudes le 18 octobre 1837 pour ramener le comte de La Bretonnière qui rentre en France. Le 21 novembre 1838 La Didon, toujours battant pavillon du contre-amiral de La Bretonnière, arrive à Brest, partie de Cadix et provenant de Lisbonne. Le 6 décembre 1838, Jean-Louis a fait son temps de service de 3 ans et il est congédié de La Didon riche de trois ans de voyages à travers le globe. Du 1er janvier au 4 septembre 1830 à la pêche sur la Marie-Josèphe rôle N°4 Du 1er janvier au 31 décembre 1831 à la pêche sur le même bateau rôle N°8 Du 1er avril au 6 septembre 1832 sur le même bateau rôle N°5 Du 7 septembre 1832 au 15 novembre 1832 sur la Marie-Espérance rôle N°56 de Douarnenez Du 1er janvier au 31 août 1833 à la pêche sur la Marie-Josèphe rôle N°6 Du 1er septembre au 15 novembre 1833 sur la Marie-Espérance rôle N°223 de Douarnenez Du 1er mars au 22 août 1834 sur la Marie-Josèphe rôle N°8 Du 23 août au 15 novembre 1834 sur la Marie-Josèphe rôle N°348 à Douarnenez Du 1er janvier au 25 août 1835 sur la Marie-Laurence rôle N°5 Du 1er septembre au 18 octobre 1835 pêche sur la Pauline rôle N°209 de Douarnenez Du 13 mai 1839 au 4 août 1839 pêche sur la Noëlle-Marie-Joséphine patron Mathieu Guiziou rôle N°36 Du 20 août au 20 novembre 1839 pêche sur la Suzanne patron Jacq rôle N°6 Du 20 février 1840 au 16 août 1840 pêche sur la Marie-Françoise patron Tirilly rôle N°52 Du 18 août au 30 octobre 1840 pêche à douarnenez sur la Suzanne patron denis Jacq rôle N°5 Du 8 mai 1843 au 20 août 1843 à la pêche sur le canot la Marianne patron Lebrun rôle N°16 Du 23 août au 31 août 1843 pêche à Douarnenez sur la Suzanne rôle N°88 Du 1er septembre au 16 novembre 1844 pêche sur la Marie-Jeanne patron Quinquic rôle N°94 Du 21 février au 4 septembre 1845 pêche sur la Marie-Jeanne patron Criquet rôle N°13 Le 12 février rembarqué sur le même Du 7 septembre au 29 novembre 1845 à Douarnenez sur la Louise-Marie rôle N°490 Le 8 octobre 1846 débarqué de la Marie-Jeanne rôle N°15 Du 19 janvier 1847 au 2 octobre 1849 pêche sur le Jacques-Yvon rôle N°7 et rôle N°2 Le 18 avril 1849 congédié Du 10 janvier 1850 au 8 février 1850 pêche sur la chaloupe la Marie-Anne rôle N°6 Du 9 février 1850 au 22 août 1850 à la pêche sur la Marie-Anne N°14 Du 14 décembre 1850 pêche sur la Marie-Louise rôle N°98 Du 13 septembre au 18 novembre 1850 Douarnenez sur la chaloupe la Marie-Anne-Denise rôle de Douarnenez N°515 Le 6 mai 1851 débarqué de la Marie-Louise rôle de pêche N°26 98 de Quimper. |
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Génération 5: |
Jacques LE MOIGNE X
Jeanne LE ROUX Naissance : 21/11/1783 Treffiagat Lehan Mariage : 10/01/1809 Treffiagat Décès : 21/02/1814 hopital de Quimper Profession : Soldat de la 4e compagnie de garde-côte. * Il entre à l'hôpital le 13/01/1814 et meurt "par fait de fièvre". Frère de Jacques cabaretier de Penanprat. |
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Génération 6: |
Jacques LE MOIGNE X
Marie POCHAT Naissance : 26/02/1750 Treffiagat Mariage : 28/06/1779 Treffiagat Décès : 20/08/1812 Treffiagat Lehan Profession : Cultivateur puis poissonnier. * Il habite Treffiagat Lehan. Le 7 novembre 1794 il déclare le décès de Jeanne Pochat (67 ans) veuve d'Yves Le Tirilly, trouvée morte près de son enfant sur le chemin menant du Dû à Quelournou Treffiagat. |
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Génération 7: |
Jacques LE MOIGNE X
Marie LARNICOL Naissance : vers 1721 Mariage : 23/02/1745 Treffiagat Décès : 05/02/1761 Treffiagat Profession : Maçon, meunier * Le 26 août 1745 quand il témoigne pour une enquête, il est meunier du moulin à eau de Pendref et il habite au Lety Bras. Yves René Perault sire de Kerolivier parraine son fils René en 1730 |
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Génération 8: |
Laurens LE MOIGNE X
Louise PERROT Naissance : vers 1682 Mariage : 01/05/1710 Plomeur Décès :26/01/1764 Plobannalec moulin Kerfeunteunic Profession : Meunier. * Lors de son mariage habite Plomeur la ville neuve. Le 25 juin 1729 un Laurent le Moign du moulin de Treffiagat prend un bail en sousferme pour 7 ans auprès de Jean Le Bihan du moulin de la villeneuve à Plomeur pour tout ce qui appartient au ledit Bihan au Letty Meur Treffiagat tant en maison que terres chaudes et froides pour 2 combles de seigle, deux combles d'orge et une douzaine de [.]in. Louise Perrot meurt à 75 ans le 22 décembre 1762 à Treffiagat Letty Meur. |
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