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Généalogie de : |
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Marie-Corentine
LE DREZEN Une famille implantée à Plomeur de toute éternité (ou presque..) sur les terres de Perien Ar Guen ou du manoir noble de Squividan (les deux se cotoyant) dont ils étaient les domaniers depuis l'aube du XVIIIe et sans doute avant. Peut-être certains d'entre eux y sont-ils encore ? |
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Génération 6: |
Marie-Corentine LE DREZEN X
Jacques LE GARS Naissance : 26/02/1785 Plomeur Perienarguen Mariage : 11/02/1806 Treffiagat Décès : 15/09/1853 Treffiagat Métairie sèche Profession : cultivatrice *Epouse également Pierre Tanno qui meurt à 25 ans le 2 fructidor an 11 à Kermateano Plomeur. Le 2 frimaire an 10 avec son tuteur Guillaume Durand (chez qui elle réside à Kerscaven Penmarch) et comme mineure émancipé, elle reçoit de Guillaume Stephan de Kerlaeren la somme de 157 francs comme solde de la part qui lui revient à payer de la somme de 2207 francs due par la seconde communauté d'entre son père et Jeanne Stephan sa marâtre qui était probablement fille de Marie Carval ainsi que Guillaume Stephan. |
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Génération 7: |
Charles LE DREZEN X
Marie-Louise ARNOULT Naissance : Vers 1748 Mariage : 27/01/1778 Beuzec Cap Caval Décès : 23/01/1793 Plomeur Poulguen Kervarigain Profession : cultivateur * Contrat de mariage le 22 novembre 1779 chez Orieux. Il épouse ensuite Jeanne Stephan à Plomeur en 1789 (contrat de mariage le 16 juin 1789 chez Queruel).Il semble que ce soit lui (de Perienaguen) qui a vendu le 20 mars 1788 à Jean Cariou de Kersivy Plomeur une rente convenancière d'un boisseau d'orge et d'un boisseau de seigle par an due sur les 4/5 d'une tenue située à Pendref Treffiagat pour 108 livres en compagnie de Jean Durand de Poulguen Bihan Plomeur, Charles Le Buhannic et Catherine Le Drezen de Gouenarch d'Alae Plomeur, Yves Le Boennec de Lescors Plomeur, Jean Le Dreau de Lannogrougan Treoultre Penmarch émancipé par son mariage avec Catherine Loden et autorisé par Alain Le Carval son beau-frère, époux de Marie Le Dreau sa femme, de Porslambert Treoultre Penmarch, Bernard Janvier et Marguerite Le Dreau sa femme de Kerity, Claude Keraudren tuteur de Jeanne Le Drezen fille mineure de feu Jean et de Perrine Keraudren de Kerliguistrie Penmarch, Bernard Le Pape et Catherine Le Drezen sa femme de Porsargosquer Penmarch, Yves Le drezen de Kerfren Penmarch émancipé par son mariage avec Marguerite Morvan et autorisé de Bernard Le Pape, Dominique Luar et Catherine Bargain sa femme de Langougou Loctudy, Guillaume Larnicol et Anne Tanneau sa femme de Penfrat Plomeur et Nicolas Le Fallier et Marie Durand sa femme de Keregard Beuzec Cap Caval autorisé par Guillaume Larnicol.Il laisse à sa mort une ardoise de 2207 francs qui seront réclamés aux héritiers en l'an 9 par Guillaume Le Carval. |
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Génération 8: |
Charles LE DREZEN X
Thumette DURAND Naissance : 31/01/1710 Plomeur Poulguen Mariage : 21/11/1740 Plomeur Décès : 25/10/1786 Plomeur Perienarguen Profession : cordonnier de la campaigne (1736) * Son frère Louis demeure avec lui à Perienarguen en octobre 1753. Il habite toujours Perienarguen en 1780 quand se fait le contrat de mariage entre Marie Bargain fille de Louis et de feu Jeanne Tanneau qui demeure chez son oncle Jean Bargain et son fils Michel George. Il s'engage à payer 600 livres aux jeunes époux à la condition qu'ils viennent vivre chez lui et travaillent sous ses ordres. Le dimanche 10 juin 1736 il exerce la profession de cordonnier de la campaigne et habite à Kérity, alors qu'il revient du pardon de Penhors, vers les trois heures de l'après-midi, en compagnie de Yves Le Cloarec (meunier au manoir de Kerbezec en Tréoultré), il décident de passer par la palue de Treguennec et par la grève. Ils sont interpellés par le plus jeune des enfants de René Le Berre de Kerlegar en Beuzec Cap Caval qui cherchait ses moutons dans la palue et qui a trouvé un cadavre flottant dans le marais du Coz Mor. Tous les trois entrent dans le marais (après avoir retiré leurs chaussures) et en retirent le cadavre d'un homme méconnaissable étant donné son état et les outrages causés par les bêtes sauvages mais ils pensent qu'il s'agit du fils du sieur Le Certen qu'ils ont connu de son vivant et qui a disparu depuis plusieurs jours de la maison de ses parents à Ploneour. Après avoir déposé le corps sur la rive, les deux compagnons rentre chez eux. Il passe le lendemain matin vers 8 heure chez le curé Pichon de Treguennec pour le prévenir d'envoyer quelqu'un surveiller le corps (et relever Yves Le Cloarec qui est sur place) en attendant qu'il soit relevé par les enquêteurs. Il accompagne deux paroissiens sur les lieux puis s'en retourne chez lui. Le 23 janvier 1742 il fait partie des nombreuses personnes (héritiers Durant) qui vendent à Ambroise Tanneau pour 49 livres un lieu à Poulguen Plomeur. Le 31 mars 1781 il exploite le Manoir de Squividan à Plomeur en compagnie de sa belle-soeur Louise Durant veuve de Louis Le Drezen, Anne Tanneau veuve d'Yves Le Drezen, Marie-Anne Durant veuve de Sébastien Nedelec, Claude Keraudren tuteur des mineurs de Jean Le Drezen et Marie Le Drezen femme de Bernard Le Pape suivant l'aveu au roi à cette date d'Antoine Billoard (écuyer) et la déclaration citée alors du 9 janvier 1781 pour 90 livres. |
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Génération 9: |
Louis LE DREZEN X
Jeanne LE DREAU Naissance : 20/08/1673 Plomeur manoir de Kerfridin Mariage : 19/01/1700 Plomeur Décès : 08/06/1738 Plomeur Perienarguen Profession : * Le 15 novembre 1699 il demande des comptes à son père remarié avec Anne Le bescont et avec qui il demeure à Perien Ar Guen Plomeur pour la gestion des biens qu'il a hérité de sa mère et ceux hérités de son oncle le prêtre Charles Le Brun et reçoit 108 livres mais doit rendre compte à son tour à son père de la succession de sa femme Anne Le Borgne (avec qui il a eu une fille Marie).Un partage est intervenu entre lui (postérieur au décès de sa mère) et Yves Le Brun époux de Jeanne Durant son oncle et Marie Le Brun femme de Yves Durant dit Robin sa tante et d'autres héritiers pour le manoir de Squividan Plomeur qui est antérieur à avril 1706. Le 24 décembre 1706 un accord intervient entre lui et ses soeurs au terme duquel il récupère la moitié du manoir de Squividan possédée par son père et la part que celui-ci avait acheté à Jean Le Brun qu'il compense par la moitié d'un étage de terre à Kerfren Treoultre issu de la sucession de sa mère et la somme de 18 livres. Le 4 mars 1715 Louis Le Drezen de Perienarguen Plomeur verse 16 livres à Anne Colin femme de Pierre Le Dreau du village de Kerrouil St Guenole pour solde de la tutelle qu'il a exercé sur ladite Colin. Le 8 octobre 1729 ecuyer prigent Pierre Goüeziou fils de Thérèse Guesdou conseiller au siège de l'amirauté de Cornouailles avoue le manoir noble de Squividan consistant en maison à présent presque ruinée, colombier, aire, courtil, pourprix et terres cy devant sous bois, parcs et parées de terres chaudes et prairies le tout contenant environ 16 journeaux et terres froides 6 journeaux et demi compris le fond sous la fontaine issue et douet et autour non compris la portion dudit manoir en une issue et commune nommée Kerguo à l'occident dudit manoir qui s'étend d'orient et midi sur la terre du village de Kerfren, du septentrion sur les terres de Perien ar Guen et d'occident sur les terres du lieu de Keryaouhuen et est tenu à domaine congéable par Louis Le Drezen et Yves Le Brun pour 72 livres, 6 chapons, corvées et droit de Champart. En février 1755 le manoir de Squividan est toujours tenu par Louis Le Drezen et Yves Le Brun mais ce n'est plus lui qui est mort (probablement son fils). En 1730 Louis Le Drezen tient à domaine congéable de la seigneurie de Kerbullic le village de Perien Ar Guen Plomeur (vendu à Kerbullic le 31 août 1720) pour 30 livres, une potée d'huile et 2 livres de savon ou 3 livres en monnaie pour leur valeur contenant 7 journeaux en terre chaude et maisons et 2 journeaux en terre froide et prairies. |
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Génération 10: |
Yves LE DREZEN X
Jeanne LE BRUN Naissance : vers 1646 Mariage : Décès : 20/04/1706 Plomeur Perguen En Guen Profession : Domanier * Habite Plomeur Perien ar guen, il est curateur de son neveu Jean fils de Jean Durant et Marie Le Drezen. Frère de Jacob. En 1679 il habite au manoir de Quividan Plomeur. Le 15 juillet 1673 un Yvon Le Drezen de Squividan rend aveu pour le village de Perien ar Guen Plomeur à Hervé Moreau de la ville du Pont en compagnie de Béatrice Le Livet veuve de feu Yvon Le Drezen de Perien ar Guen Plomeur, Jean Durant dit Robin de Kerjaouen mari de Marie Le Drezen, Jacques Le Drezen le vieil du manoir de Kersune Treoultre, Laurent Le Drezen de Kerjadien St Guenolé et Tudal Le Campion tuteur de ses enfants d'avec feu Jeanne Le Drezen de Perien ar Guen Plomeur ; il est possible que Béatrice Le Livet soit sa mère et Yvon son père étant donné la présence de leur fille Marie. Le 28 juillet 1697 un Yves Le Dresen de Perienarguen Plomeur prend un bail de 7 ans pour la terre de Constance Tremenou au bourg de Treoultre à Jacques Lucas de Keruelec Treoultre (tuteur de Jeanne et Adzenore Le Lan), Jacques Le Quere (gendre dudit Lucas) du bourg de Kerity et Marie Le Lan femme de Jan Jac du village du Gotet Treoultre pour 4 combles de froment et 4 combles d'orge les deux premières années puis 6 combles de froment et 6 combles d'orge les suivantes. Le 24 février 1697 il, de Perienarguen Plomeur, rend des comptes pour la tutelle exercée sur sa fille Marie femme de Yves Rouot de Kerouil St Guenole de son premier mariage avec feu Meance Goallay et se trouve débiteur de 39 livres tournoi qu'il paiera en deux fois à Noël et au Noël suivant. Il se remarie une quatrième et dernière fois avec Anne Le Bescont de qui il aura Louise femme de Sébastien Tanneau. Le 22 avril 1706 sain d'esprit et d'entendement mais gisant malade sur son lit à Perienarguen Plomeur (2 jours après sa mort toutefois...) il déclare avoir reçu de défunt Yves Le Brun la somme de 84 livres qui lui était dûe en tant que tuteur de son fils Louis pour l'équipolence de partage passé entre eux et les autres cohéritiers des édifices et droits réparatoires du manoir de Squividan Plomeur se composant de 69 livres sur la part eschue audit Le Brun et de 15 livres sur la part eschue à Yves Durant dit Robin et à Marie Le Brun sa femme qui avait vendu leur part audit Yves Le Brun et il en déclare quitte Jeanne Durant veuve d'Yves Le Brun en précisant que s'il se présentait une quittance du même genre dans le futur il s'agirait de la même chose. Le 24 décembre 1706 un accord intervient entre ses enfants Louis de Poulguen Kervaragan, Louise femme de Sébastien Tanneau de Perienarguen, Marie femme de Yves Rouaut de Keronil Saint Guenole pour équilibrer les parts concernant la lottie de Jean Le Brun au manoir de Squividan qu'il avait acquitté et un ramage de terre nommé l'étage de Pierre Le Castel au village de Kerspen Treoultre échangé ensuite avec Marie Le Dresen femme de Jean Durant dit Robin contre sa part à Perienarguen ; un calcul intervient tenant compte des moments où il a payé pour ces terres et des femmes avec qui il vivait alors ainsi que des valeurs réciproques des biens échangés. Le même accord règle aussi quelques parties qu'il avait à Perienarguen acquises de feu Jacques Le Drezen qui reviennent à sa veuve : la moitié du bout occidental de la maison principale de Perienarguen avec la servitude par la grande porte avec la moitié et bout du nord d'un petit courtil situé à l'occident de la maison principale nommé Liors Guenan avec la moitié et côté d'occident d'un autre courtil nommé liors Collo et au champ nommé Mezou Perienarguen Issalaf 11 sillons de terre chaude à prendre au côté du midi d'une parée de terre nommée Arbarabendarsquils donnant du midi sur terre dépendantes du manoir de Gouenach plus au champ nommé Meziou Perienarguen Huella 11 sillons de terre chaude à prendre sur la seconde lottie separée de chaque côté par des pierres bornalles et une parée de terre nommée Arbarber donnant du bout d'orient sur un parc nommé Corn Laurans plus audit champ la moitié côté d'orient...etc..Il a été tuteur de Michel Le Borgne de Keranleuc Plobannalec frère d'Anne Le Borgne qui a épousé son fils et enfants de Jacques Le Borgn et Anne Le Bescont (en second mariage avant de l'épouser lui). Le 17 mai 1706 autre partage entre ses héritiers et les héritiers de sa femme de son mariage avec Jacques Le Borgn. Le 28 mars 1683 noble homme Mery Guesdon demeurant sur le quai de la ville de Quimper faubourg de la terre au duc paroisse de St Mathieu avoue au roi le manoir de Squividan à Plomeur (batiment, ruine de maison, colombier, aire, courtils, pourprix, bois de haute futaie, terres chaudes et prairies pour 16 journaux, terres froides pour 6 journeaux 1/2, compris le fond sous la fontaine, non compris la portion du manoir en une issue et commun nommé Kerguo à l'ouest du manoir) en le déclarant profité à domaine congéable par Yves Le Dresen et Yves Le Brun pour 72 livres, 6 chapons, corvées et droit de champart. Le 5 mars 1636 noble homme Pierre Le Couedic avoue tenir sous le roi le manoir noble de Squividan à Plomeur profité par Yves Le Dresen à simple ferme pour 60 livres par an et une contenance d'environ 60 journeaux de terre tant chaude que froide. Le 20 décembre 1700 Pierre Gouesnou, veuf de Thérèse Guesdou, sieur du parc, avoue au roi le manoir noble de Squividan à Plomeur exploité à domaine congéable par Yves Le Brun et Yves Le Drezen pour 72 livres, 6 chapons et les corvées. Le 8 octobre 1729 ecuyer prigent Pierre Goüeziou fils de Thérèse Guesdou conseiller au siège de l'amirauté de Cornouailles avoue le manoir noble de Squividan consistant en maison à présent presque ruinée, colombier, aire, courtil, pourprix et terres cy devant sous bois, parcs et parées de terres chaudes et prairies le tout contenant environ 16 journeaux et terres froides 6 journeaux et demi compris le fond sous la fontaine issue et douet et autour non compris la portion dudit manoir en une issue et commune nommée Kerguo à l'occident dudit manoir qui s'étend d'orient et midi sur la terre du village de Kerfren, du septentrion sur les terres de Perien ar Guen et d'occident sur les terres du lieu de Keryaouhuen et est tenu à domaine congéable par Louis Le Drezen et Yves Le Brun pour 72 livres, 6 chapons, corvées et droit de Champart. |
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Génération 11: | ?
LE DREZEN X ? Naissance : Mariage : Décès : Profession : * Bien qu'inconnu mentionné pour témoigner de la fraternité entre Marie Le Drezen, Jacob Le Drezen. et Yves Le Drezen (ci-dessus). Il a pour enfants Yves (ci-dessus), Laurent, Jacques et Marie (583) femme de Jean Durant dit Robin. Le 15 juillet 1673 Jean Durant dit Robin de Keryaouen Treoultre rend aveu pour le village de Perien ar Guen Plomeur à Hervé Moreau de la ville du Pont en compagnie de Béatrice Le Livet veuve de feu Yvon Le Drezen de Perien ar Guen Plomeur, Yvon Le Drezen de Squividan Plomeur, Jacques Le Drezen le vieil du manoir de Kersune Treoultre, Laurent Le Drezen de Kerjadien St Guenolé et Tudal Le Campion tuteur de ses enfants d'avec feu Jeanne Le Drezen de Perien ar Guen Plomeur ; ce document pourrait être une liste de ses enfants (en y ajoutant Jeanne Le Drezen femme de Tudal Le Campion) avec le nom de sa femme : Marie Le Livet... |