Généalogie de :






  Anne-Marie LE GARS

A sa naissance ses ancêtres étaient présents depuis 2 siècles à Treffiagat où ils s'étaient installé d'abord au village de Leslae puis à Kervillogant. Mais les origines de sa famille sont à chercher à Loctudy du côté de Keruchenio ou de Kermenhir. Cette famille a d'abord prospéré en travaillant la terre et a suffisamment réussi pour obtenir le droit de participer à sa gestion en tant que syndic des grands chemins et à sa défense en tant que capitaine de guet. La révolution lui a permis d'affirmer sa place sur le devant de scène communale en participant à la gestion de la commune et aussi sans doute en faisant quelques affaires que son assise foncière déjà convenable pouvait permettre. L'attrait de la pêche et ses profits a séduit son père qui s'est naturellement installé à Lechiagat.





Génération 3:
Anne-Marie LE GARS X Jacques COIC
  Naissance : 02/01/1881 Treffiagat
  Mariage : 09/08/1898 Treffiagat
  Décès : 02/12/1964 Treffiagat
  Profession :




Génération 4:
Jean-Etienne LE GARS  X Anne-Noëlle LE COMPES
  Naissance : 01/01/1853 Treffiagat
  Mariage : 19/07/1879 Treffiagat
  Décès : 09/01/1924
  Profession : Marin-pêcheur à Lechiagat
* 1m71, châtain foncé, yeux chatains, front rond, nez petit, bouche moyenne, menton rond et visage ovale. Cultivateur sur sa fiche matricule. Arrivé au 15e d'artillerie le 7 janvier 1875, numéro matricule 1334, réformé par congé N°1 le 1er août 1878. Il semble que le 15e d'artillerie était basé à Douai à cette époque.




Génération 5:
Pierre-Jean LE GARS  X Henriette LE FUR
  Naissance : 10/01/1817 Treffiagat
  Mariage : 20/10/1845 Treffiagat
  Décès : 17/01/1875 Treffiagat
  Profession : Cultivateur




Génération 6:
Jacques LE GARS X Marie-Corentine LE DREZEN
 
Naissance : 09/09/1784 Treffiagat Kervillogant
  Mariage : 11/02/1806 Treffiagat
  Décès : 23/08/1866 treffiagat
  Profession : Cultivateur




Génération 7:
Joseph LE GARS X Marie TANNO
  Naissance :  31/03/1754 Treffiagat
  Mariage : 17/10/1775 Treffiagat
  Décès : 23/08/1806 Treffiagat kereon
  Profession : Journalier, Cultivateur
* Habite à Treffiagat Kereon lors de son mariage. Il est procureur terrien de Treffiagat lorsqu'arrive les instructions pour la désignation des représentants de la commune qui iront à Quimper élire les députés locaux du tiers état. Il ne l'est plus lorsque se tient la réunion à cet effet, dans la sacristie de l'église paroissiale, et pour la rédaction des cahiers de doléances le 7 avril 1789 mais y participe. Il est probable que ce soit lui qui est officier municipal avec Corentin Le Cleach en 1792. Il a pu également être marguilier de la fabrique de Treffiagat. Un acte notarié du 20 juillet 1780 entre lui et son père qui lui verse la somme de 135 livres pour sa part dans un contrat de vente de 1500 livres passé entre feu Louise Le Bec et Jean Le Gars le 23 novembre 1775 et aussi pour sa part dans un autre contrat et dans la succession de feu Louise Le Bec sa tante. Quittance le 31 janvier 1786 pour récupérer la somme de 270 livres versée par Jean Le Gars et sa femme Jeanne Le Berre représentant la part du contrat de vente passé entre Jean Le Gars et feu Louise Le Bec qui était due à René Dabo, absent depuis 7 ans, et dont lui et son frère son héritiers en compagnie de Jean Le Bec de Kergouriden à Gouenach tuteur des enfants mineurs de Noël Le Grund et Catherine Le Bec, Guillaume Le Guillou mari de Jacquette Le Bec de kerenqueré ou quelquefois Kerboloré à Gouesnach, Jacques le Bec de la métairie de Kergoat à Cloars Fouesnant, Joseph Le Bec de Keralouet Plobannalec agissant aussi pour Louis Hervé et Anne Le Bec sa femme et Mathieu Peron et Marguerite Le Bec sa femme et Marie-Jeanne Le Donge veuve d'Alain Le Bec tutrice de ses enfants mineurs, Anne Le Roux de Keralouet plobannalec veuve d'Alain Le Bec tutrice des enfants de Jean Le Bec son fils, Henri Stephan et Louise Guermeur sa femme agissant pour Jean Blaise et Jean-Louis Tanguy et Louise Blaise sa femme. Il acquière la baillée à domaine congéable pour 9 ans de la tenue Morvan à Lechiagat le 3 mai 1785 qu'il obtient du comte de Trolong Durumain commissaire des états de bretagne vivant au chateau de Treguer à Loctudy qui est représenté par Vincent Nicolas Danyel négociant vivant à Pont l'Abbé près des halles. La somme pour cette tenue est de 24 livres annuelles en plus des exigences relatives à la coutume de Bretagne : payer les chefrentes et autres charges exigibles et payer le champart si le cas se présente. Il reçoit pouvoir et procuration de congédier les teneurs actuelles qu'il paye aussitôt 72 livres. Une quittance du 30 décembre 1788 le déclare habitant Kervilloguen Treffiagat et fabrique en charge de l'église paroissiale, il reçoit la somme de 27 livres en paiement de trois années de rente convenancière pour une tenue située à Lechiagat que règle Anne Jacques Le Coq sieur du parc procureur fiscal de la juridiction de l'ancienne baronnier du Pont demeurant au chateau de Pont-L'abbée et qui est chargé de liquider la succession du recteur de Treffiagat François Le Clourennec. Le 23 novembre 1783 il prend à domaine congéable un ramage situé au village de Pendref et en ses issues à Treffiagat qu'il obtient du sieur Jean-Jacques Marie Dasuet sieur de Keryolet époux de dame Marie Marthe d'Argenton demeurant à Brest paroisse de saint Louis pour le prix de 4 combles de seigle, un comble de blé noir et deux gélines de rente convenancière et pour 42 livres de commission gracieuse non remboursable avec le droit de congédier les détenteurs actuels. Il récupère 1/6 de l'héritage de sa soeur consanguine Françoise Le Gars, femme de Guillaume Guehen de Kerflant, décédée sans enfants dont des héritages situés à Pendref, Kervillogant et Ploneour Keruisoal  (24 frimaire an 6). Le 16 fructidor an 9 (1801) il vit avec sa femme en communauté avec le couple Ambroise Tanneau et Jeanne Larnicol à Kervillogan Treffiagat et ils vendent ensemble le bail du lieu de Lanciliar à Lechiagat, sans rien réserver, à Jacques Le Roux marin de Lechiagat pour 720 francs payable de moitié le 1er vendémiaire et la reprise des sommes restant à payer (pour 7 ans) à la veuve propriétaire. Le 24 juillet an 9 il prend un bail d'assurance à domaine congéable pour 9 ans pour le lieu Lancelin à Lechiagat avec Ambroise Tanno son beau-frère et faisant pour Anne Le Pavec sa belle-mère vivant tous à Kervillogan pour 75 francs livres tournois de commission gracieuse à Anne-Marie Françoise La Fourcade veuve Ferec négociante à Pont-l'Abbé et pour une rente annuelle à partir du 7 vendemiaire prochain en bon bled sec 10 boisseaux d'orge, 2 boisseaux d'avoine et 10 francs livres tournois en argent. Le 28 vendemiaire an 9 il prend un bail de 9 ans pour les lieux Helgof, Goyat et Penven au village de Kereon Treffiagat auprès des DuHaffond alors que les lieux sont occupés par Jean Kerno et consorts (qu'il a la faculté de congédier quand il veut) pour la somme de 120 francs livres tournois de commission gracieuse et la rente annuelle en bon bled sec de 6 boisseaux de froment, 6 boisseaux de seigle, 3 boisseaux d'orge, 3 boisseaux d'avoine et 59 francs 10 centimes tournois en argent. Le 7 vendémiaire an 10 il réclame et obtient la somme de 6003 francs de congément pour les tenues Helgoff, Goayt et Penven à Kereon Treffiagat à Henri Le Run de Corroarch Plobannalec. Le 1er vendemiaire an 10 acte lui et Marie Tanneau sa femme de Kervillogan témoignent que Jacques Le Roux a versé la somme de 720 francs à Ambroise Tanneau (frère de Marie) et Jeanne Larnicol (avec qui ils vivent à Kervillogant) pour solde de tout compte pour la vente du lieu Lancelin à Lechiagat le 16 fructidor précédent. Le même jour, le même Jacques Le Roux prête à Joseph Le Gars et Marie Tanneau de Kervillogant la somme de 900 francs qu'ils s'engagent à rembourser à raison de 225 francs par an avec pour intérêts annuels 5 charretée de mottes à feu.  Le même jour ils vendent à Ambroise Tanneau et Jeanne Larnicol tout ce qui leur appartient des lieux de Kervillogan et de Penamenez à Treffiagat pour 3600 francs. Le 21 vendémiaire de la même année il emprunte à Jean Perrot meunier de Pendreff la somme de 600 francs (gagée par hypothèque de ses biens à Kereon) qu'il s'engage à rembourser le 1er jour supplémentaire de l'an 11 sans pouvoir en déduire une obligation de 300 francs consenti par lui au meunier en germinal.





Génération 8:
Jean LE GARS X Marie BEC
  Naissance : 23/07/1727 Treffiagat
  Mariage :  24/01/1752 Plomeur
  Décès :
  Profession : Capitaine de guet, syndic pour les grands chemins.
* Habite Treffiagat Kervillogant en 1780. l'existence de françoise Le Gars soeur consanguine de son fils laisse penser qu'il a connu un autre mariage. Le 11 germinal an  6 un Jean Le Gars père de Kervillogan obtient de Guillaume Charles Marie Du Haffond un bail à domaine congéable pour 9 ans d'une tenue située à Kervillogan Huella pour 300 francs de commission gracieuse et non remboursable et 8 boisseaux de froment, 19 boisseaux de seigle, 5 boisseaux d'avoine, 5 boisseaux comble blé noir et dix francs en argent (une signature).

Dans les paroisses cotières, il existait une milice garde-côte qui a été crée par Louis XIV. Composée d'hommes du peuple tirés au sort parmi la population, elle devait pouvoir répondre aux attaques de harcèlement des côtes par la mer ce qui réclamait normalement de l'artillerie et des hommes sachant s'en servir. Cette formation était très impopulaire car le tirage au sort pouvait être contourné ce qui le rendait inéquitable; appelés à servir dans la marine royale, les marins de métiers étaient dispensés de ce service. Cette milice était commandée par le capitaine de guet ou capitaine de paroisse et cette fonction se transmettait souvent de père en fils.   
Durant la révolution il a fallu mettre en oeuvre des moyens pour la défense des côtes, car les navires ennemis n'étaient pas loin au large et n'hésitaient pas même à mouiller juste hors de portée des canons. La menace d'un débarquement de troupe d'émigrés en faible nombre et même d'une attaque plus massive a obligé la république a semer la côte de petits postes de surveillance faiblement distants les uns des autres et suffisamment armés pour canonner un navire s'approchant de trop près. La difficulté était de trouver les hommes qualifiés pour accomplir ce travail qui demandait des compétences d'artilleurs; sachant que les armées révolutionnaires étaient déjà grandes dévoreuses de soldats et en demandaient encore plus, la solution semble avoir été de rappeler les anciens gardes côtes pour fournir ce service ainsi que tous ceux qui voudraient bien effectuer ce travail.


Les grands axes faisaient l'objet d'un entretien annuel sous forme de corvées à la charge de chaque paroisse traversée et d'une longueur variable avec la taille de la paroisse. Le syndic des grands chemins était celui que le général de la paroisse désignait pour organiser ce travail. Les cahiers de doléances mentionneront souvent que cette corvée soit supprimée. Deux fonctions qui attestent d'un rôle actif parmi ceux qui gèrent la paroisse.




Génération 9:



Yves LE GARS  X Jeanne LE ROUZ
  Naissance : 02/09/1696 Treffiagat
  Mariage : 23/11/1716 Treffiagat
  Décès : 18/01/1779 Treffiagat
  Profession :
* Il a six ans lors du décès de son père et passe sous la tutelle de sa mère le 13 mars 1702. Le 23 décembre il habite Leslae Huelaf Treffiagat lorsqu'il emprunte la somme de 240 livres à Ambroise Tanneau de Kervennec Plomeur tuteur des mineurs de Daniel Le Cosquer et Jeanne Le Diascorn. La somme est remboursable en 5 ans au denier 18 (13 livres 10 sols d'intérêt chaque année) et l'emprunt est garanti par une hypothèque sur sa propriété à Leslae Treffiagat.




Génération 10:



Joseph LE GARS  X Jeanne CONAN
  Naissance : vers 1654
  Mariage : 10/07/1679 Loctudy
  Décès : 09/02/1702 Treffiagat Leslae
  Profession : laboureur de terre
* Il est de Kefflen Loctudy en 1687. Son inventaire début avril 1702 à Leslae, révèle un petit livret sur papier commun sur la première feuille duquel est une quittance du 12 octobre 1700 signée Guillaume Du Haffond de la ferme due sur ledit lieu (Leslaé) audit seigneur de Lestriagat. Sur le dernier rôle d'icelui estant aussi écrit trois autres quittances l'une au bas de l'autre en date des 21 janvier 1698, 29 janvier 1699 et 14 novembre 1700 signée De La Tourelle pour le seigneur baron du Pont de la chef rente de 30 deniers argent et 5 grandes mesures d'avoine dus l'an de rente à la seigneurie du Pont. Jeanne Conan présente à l'inventaire un acte obligatoire par son défunt mari obtenu au rapport du soussigné Bernard notaire sur Guillaume Compes du bourg de Lesiagat pour rente et livraison de blé pour la somme de 14 livres. Elle déclare également devoir 24 livres pour livraison de vin rouge pour sa maladie mortelle à son défunt mari par Turbé marchand de la ville du Pont. Il vend en 1693 le lieu du Toru situé à Kermenhir Loctudy qui est hérité de son père Michel.




Génération 11:
Michel LE GARS X Marie GOALLEC
  Naissance : vers 1625
  Mariage :
  Décès :
  Profession :